Marlies De Clerck, née en 1988 à Heist.   Dans ses peintures, Marlies De Clerck confère une touche énergétique aux objets muséaux, par définition statiques. Elle s’était donnée comme mission de voir absolument tout ce qui était exposé au Louvre, avec le souci d’accorder à chaque objet la même attention particulière. Intuitivement, elle éprouvait une […]

Marlies De Clerck, née en 1988 à Heist.

Dans ses peintures, Marlies De Clerck confère une touche énergétique aux objets muséaux, par définition statiques. Elle s’était donnée comme mission de voir absolument tout ce qui était exposé au Louvre, avec le souci d’accorder à chaque objet la même attention particulière. Intuitivement, elle éprouvait une fascination pour les plus petits objets, qu’elle a transposés par après en sujets d’une série de natures mortes dans lesquelles ces artefacts ont été sortis de leur contexte.

Par des coups de pinceau amples et exubérants, De Clerck crée des espaces négatifs autour d’objets réinterprétés. L’utilisation de couleurs feutrées participe à sa recherche de lumière, d’ombre, de réflexion et de transparence. Le minimalisme poétique que pratique l’artiste montre que le fait de regarder des objets, si menus soient-ils, exposés face à des étendues de murs et sur des socles, puisse être une expérience généreuse. En regroupant ses tableaux d’apparence modeste, elle crée une collection qui rend hommage aux artistes anonymes.

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