Né en 1990, Ostende. Rein Dufait préfère ne pas parler de «faire» des sculptures. Il préfère dire qu’elles viennent au monde. C’est à lui de créer les conditions nécessaires, par exemple en décidant, ce printemps-ci, d’aller travailler sur la plage d’Ostende, simplement parce que dans son atelier la place lui manquait pour faire des grandes […]

Né en 1990, Ostende.

Rein Dufait préfère ne pas parler de «faire» des sculptures. Il préfère dire qu’elles viennent au monde. C’est à lui de créer les conditions nécessaires, par exemple en décidant, ce printemps-ci, d’aller travailler sur la plage d’Ostende, simplement parce que dans son atelier la place lui manquait pour faire des grandes sculptures. Beaucoup de sculptures y sont nées, l’une provoquée par l’autre. Une des premières choses qui lui ont frappé, c’était l’absence de couleurs vives sur la plage. Combiné avec une envie d’être fidèle aux matériaux, cela a mené à l’emploi d’éléments transparents et aux sculptures « Spinoladijk » (plexi, sable), « Mardi matin 7 avril » (feuille de plastique adhésive, sable) et « Vendredi 22 mai » (plastique ondulé, écrous, sable). « Spinoladijk » et « Vendredi 22 mai » sont deux tentatives de se faire ériger le sable en forme de tour. « Mardi matin 7 avril » est la sculpture la plus plate au monde. Les éléments en plexi de « Spinoladijk » tiennent en l’air parce qu’ils reposent sur le sable.

Hans Theys, 15 août 2015

---