Martin Laborde
Norn in 1983, France
Tous les jours, je me rends à l’atelier. J’y mène une série d’actions dont les intentions ne sont pas prédéfinies, comme en suspend, et ainsi je monte et construis des formes. Ces formes sont des archives d’histoires que le spectateur appréhende comme les restes d’un évènement auquel il n’aura pas accès.
Mon travail aborde la sculpture comme lieu d’expériences élémentaires, communes, qui met en rapport un corps aux prises avec la gravité, la résistance qu’il tente d’y opposer, sur les plans physiques, et sensibles.
L’espace de l’atelier tiens une place centrale dans mon travail. Mes pièces sont des segments d’un travail quotidien. Elles sont, en somme, un problème solitaire, posé à l’occasion d’un registre formel qui m’est propre.
Il faut les résoudre à partir des seuls éléments qu’elles associent.
L’espace de l’atelier tiens une place central.
Cette série est constituée de quatre éléments, (le quatrième élément est un format raisin, recouvert également de résine épaisse, et coloré et en cours de fabrication).
Ces objets, situés entre peinture, sculpture, bas reliefs ou mobilier, renvoie à un certain genre historique, mêlant peinture de paysage et nature morte.
Je synthétise quelques problèmes existentiels d’une histoire populaire bien connue. (Bois, paille, brique)
Une pièces au sol, saucisse, est dût à des moments de «désœuvrement» dans l’ateliers, ou seul l’action basic de ligoter répétitivement ce tube de mousse, était possible, et nécessaire».