Née en 1985, Meudon (France)   Le pouvoir de l’observation « What do you think I’d see If I could walk away from me » Lyrics of The Velvet Underground (album), Candy says, 1969. « En tant qu’artiste visuelle, Laure Cottin Stefanelli questionne des notions fondamentales de la photographie conceptuelle et du film : où le […]

Née en 1985, Meudon (France)

 

Le pouvoir de l’observation

« What do you think I’d see If I could walk away from me » Lyrics of The Velvet Underground (album), Candy says, 1969.

« En tant qu’artiste visuelle, Laure Cottin Stefanelli questionne des notions fondamentales de la photographie conceptuelle et du film : où le  “je” – au sens philosophique et personnel du terme – finit-il, et où commence l’autre ? Comment les limites existantes – entre moi et l’autre – peuvent-elles être mises à nue ? Comment cet entre-deux, cette zone sauvage peut-elle être embrassée ? Dans la relation à l’autre, dans la tentative de définition de cette zone, quel rôle la caméra peut-elle jouer ? Est-elle réceptrice ou productrice ? Et s’il s’agit d’une chose entre-les- deux, comment la donner à voir ? Les images des films et photographies de Laure Cottin Stefanelli sont d’une manière ou d’une autre toujours à la limite d‘une agression physique et psychique. Oscillant entre un érotisme participatif et la distance de l’observation. »

Martin Germann, senior curator, SMAK, Ghent, BE – 2015

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