Née en 1990, à Bogota (Colombie). Pour moi personnellement, l’art est un moyen de guérison. L’art est une façon de refermer les plaies sanglantes et infectées de la vie ordinaire, un moyen de comprendre et confronter la discordance de vivre et d’appartenir à l’espèce humaine, reconnaitre l’histoire et vivre avec, tout le passé, tout le présent […]

Née en 1990, à Bogota (Colombie).

Pour moi personnellement, l’art est un moyen de guérison. L’art est une façon de refermer les plaies sanglantes et infectées de la vie ordinaire, un moyen de comprendre et confronter la discordance de vivre et d’appartenir à l’espèce humaine, reconnaitre l’histoire et vivre avec, tout le passé, tout le présent et tout le future, advienne que pourra. L’art est une guérison, il ressemble à la cicatrisation du tissus humain ou animalier, il aide les blessures à ce refermer mais pas à disparaitre ou à être oubliées.

Pour moi, l’art chatouille. Il cause un sentiment étrange de bienêtre par le malaise. Ce ne sera jamais complètement guéri, mais c’est dans cette guérison perpétuelle que je trouve les moyens pour résister. L’art est effectivement un acte de résistance. Pourtant, cela ne veut pas dire que il est pure. L’art est humain et par conséquent pas parfait, pas un sauveur, pas une rédemption et certainement pas un remède.

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